Comme une machine qui consommerait un maximum de pétrole uniquement pour entretenir sa surchauffe, l'intello du dessous consomme un
maximum de facultés intellectuelles pour entretenir sa capacité à surmener son cerveau... en pure perte. Un pur produit de la société de surinformation dans laquelle on patauge...
Aujourd'hui j'ai décidé que tout ça allait sortir, et que je ferais connaître à d'autres cerveaux surmenés et improductifs le chaos de mes pensées. Ca me fend un peu le coeur d'ajouter au
flot d'informations inutiles qui circulent sur le net, mais il paraît qu'un être humain doit s'exprimer pour vivre, il paraît qu'il faut partager ses pensées pour qu'elles ne restent pas vaines.
Alors bien sûr, cette décision tiendra jusqu'à ce que la somme d'informations que j'ingurgite chaque jour ne submerge la ressource mémoire où est née l'idée de ce blog, mais ne désespérons pas.
Peut-être que le Bouddha qui veilla sur mon berceau me donnera la faculté d'entretenir mon jardin...
Ce qui est pénible avec les blogs, c'est le côté brouillon. Comme il faut publier souvent, publier vite avant que le sujet d'actualité soit passé à la trappe,
comme on sait qu'un article trop long n'est quasiment jamais lu, on essaye d'aller à l'essentiel, et du coup on passe à côté.
On pose une bonne question, une qui mérite une vraie réflexion, et les commentaires se perdent dans des polémiques stériles parce que c'est plus facile d'attaquer son contradicteur sur son
orthographe que de chercher à expliquer pourquoi on a un avis différent.
C'est le cas de mon article d'aujourd'hui (vous ne serez pas plus avancé à la fin sur la question posée dans le titre, vous êtes prévenus), et c'est souvent le cas des super commissions mises en
place pour la concertation.
Celle qui m'intéresse aujourd'hui, c'est celle de ce cher Martin Hirsch, qui avait écouté avec empathie les doléances de Génération Précaire il y a 3 ans,
et qui préside aujourd'hui le Haut Commissariat à la Jeunesse.
Je me demande si quelqu'un, à part les responsables d'organisations de jeunesse, est au courant qu'une concertation
sur la jeunesse est en cours. D'ailleurs merci à Julien, Nicolas, Ophélie, Malcolm, Yannick de Génération Précaire, qui se relaient au chevet de ladite commission pour essayer
qu'on n'oublie pas trop vite que les jeunes ne sont pas forcément dans une case: salarié, étudiant, chomeur mais parfois tout ça en même temps, quand le temps passé en stage leur a fait oublier
l'adresse de leur fac ou école, et que c'est en fait le spectre du chômage qui leur a fait prendre leur carte d'étudiant. Mêmes activités quotidiennes qu'un salarié, statut étudiant pour
l'administration, chômeur en sursis dans la tête.
Et que trouve-t-on dans les propositions discutées? Un dispositif permettant d'augmenter les revenus qu'ils tirent
de leur travail (pour une heure travaillée, le jeune recevrait, en plus de son salaire, une prime fixe, dans la limite d'un certain nombre d'heures par mois). Une espèce de RSA sans le nom,
vu que c'est réservé aux plus de 26 ans. Alors même que le RSA est par nature discriminatoire envers les jeunes, on réfléchit à la possibilité de créer un RSA spécial jeunes. Qu'est-ce qui
justifie cette séparation théorique?
Quel est le mur franchi à 25 ans qui justifie cette différence de traitement? Ne serait-ce pas une sorte de majorité financière, différente de la majorité légale?
Quel est le sens d'un droit de vote accordé à quelqu'un que la société ne considère pas comme autonome, qu'on considère comme susceptible de trop tirer au flanc si on lui accorde la même
assistance sociale qu'à un "adulte de plus de 25 ans"?
Il existe un site internet pour cette concertation, tellement mort qu'on peut douter de la volonté d'une concertation trop large. Etant donné le développement de l'usage d'internet chez les
jeunes, c'est assez problématique de constater que trois mois après le début de la concertation, le nombre de contributions sur chaque débat ne s'élève pas à plus de 25.
Est-ce qu'on aurait oublié de prévenir les jeunes qu'ils avaient droit à la parole? Est-ce qu'on aurait décrédibilisé la commission dès le début (par exemple, en montrant que Sarkozy prend les
décisions qu'il veut sans même avoir besoin de consulter Hirsch? http://www.letudiant.fr/jobsstages/emploi-des-jeunes-sarkozy-met-1-3-milliard-sur-la-table-10594.html )
Peut-être aussi que les jeunes en ont marre d'être étiquetés jeunes et qu'ils étaient juste très occupés à faire campagne pour Europe Ecologie??
Si c'est le cas, ils ont au moins gagné l'élection de Karima (Delli), et ça vaut bien plus que toutes les concertations du monde !!
(et oui, je sais , Karima a plus de 25 ans...)
Juste un mot pour vous faire partager cette citation, trouvée sur la page d'accueil du site de l'association "Harcèlement Moral Stop" : http://www.hmstop.com/index.php
C'est bizarre, ce n'est pas à mon chef (d'ailleurs c'est qui mon chef?) que j'ai pensé en la lisant:
"Les postes éminents rendent les hommes grands encore plus grands, et les hommes petits encore plus petits"
(Jean de la Bruyère)
Zéro de conduite pour le gouvernement
A fond les réformes. Comme tous les ans, Auto Plus épingle dans son édition de cette semaine le président Nicolas Sarkozy et son Premier ministre François Fillon pour des infractions répétées au code de la route, notamment des excès de vitesse et feux rouges grillés imputables à leurs chauffeurs. L'hebdomadaire explique avoir voulu mettre «le nouveau gouvernement à l'essai», des reporters ayant suivi divers déplacements du président et du gouvernement entre le 28 août et le 26 septembre.
Selon le «palmarès» établi par Auto Plus, Nicolas Sarkozy arrive en tête avec huit excès de vitesse (dont un à 128 km/h sur la N118, limitée à 90 km/h), huit feux rouges grillés, deux contresens, un franchissement de ligne blanche et une voie de bus.
Le président de la République qui a commis selon le journal plus de violations du code de la route que ses prédécesseurs Jacques Chirac et François Mitterrand, figure également parmi les plus pollueurs au «Grenellomètre» d'Auto Plus, avec François Fillon et Michèle Alliot-Marie.
Pilote de course à ses heures, le Premier ministre talonne le chef de l'Etat avec quatre excès de vitesse (dont un à 77 km/heure en plein Paris), 13 feux rouges grillés, quatre contresens, cinq lignes blanches et cinq voies de bus.
A l'opposé, Jean-Louis Borloo apparaît comme un «exemple à suivre», souligne le journal, même s'il est abonné aux voies de bus. Circulant sans escorte, le ministre de l'Ecologie est celui qui pollue le moins. Rachida Dati, la ministre de la Justice, semble également très sage par rapport à ses collègues.
20Minutes.fr, éditions du 02/10/2007 - 19h45