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Soutien

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Comme une machine qui consommerait un maximum de pétrole uniquement pour entretenir sa surchauffe, l'intello du dessous consomme un maximum de facultés intellectuelles pour entretenir sa capacité à surmener son cerveau... en pure perte. Un pur produit de la société de surinformation dans laquelle on patauge...

Aujourd'hui j'ai décidé que tout ça allait sortir, et que je ferais connaître à  d'autres cerveaux surmenés et improductifs le chaos de mes pensées. Ca me fend un peu le coeur d'ajouter au flot d'informations inutiles qui circulent sur le net, mais il paraît qu'un être humain doit s'exprimer pour vivre, il paraît qu'il faut partager ses pensées pour qu'elles ne restent pas vaines. Alors bien sûr, cette décision tiendra jusqu'à ce que la somme d'informations que j'ingurgite chaque jour ne submerge la ressource mémoire où est née l'idée de ce blog, mais ne désespérons pas. Peut-être que le Bouddha qui veilla sur mon berceau me donnera la faculté d'entretenir mon jardin...

 

Archives

26 mars 2012 1 26 /03 /mars /2012 18:39


Lorsqu'elle a lancé l'appel qui a permis la création de Génération Précaire, Marina portait déjà dans ses cartons ce texte qu'elle met aujourd'hui en scène. 

Ce texte m'a émue aux larmes quand je l'ai lu, tant il porte de rage contenue et d'énergie.

Aidez ce spectacle à voir le jour!

 

 

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13 août 2009 4 13 /08 /août /2009 22:13
Deux bonnes nouvelles sont arrivées à Génération Précaire pendant cet été .

Tout d'abord, la Fonction Publique, qui avait longtemps repoussé le moment de rémunérer ses propres stagiaires (la loi De Villepin ne concernait que les entreprises de droit privé), se décide à reconnaître le travail fourni par ses stagiaires.
Et même en allant plus loin que ce qui est exigé du privé (peut-être la preuve que c'est le MEDEF qui freine  côté entreprises?... Hum, comme si on ne le savait pas; il suffit de les écouter en négociations, que ce soit au comité des stages ou à la commission Hirsch)

http://www.liberation.fr/societe/0101584567-stages-la-fonction-publique-donne-l-exemple

La noyade d'une fillette dans un camp de vacances, alors que le groupe d'enfants était encadré par un stagiaire (sans tuteur pour l'encadrer lui-même), a peut-être poussé l'URSSAF a lancer des opérations de chasse aux faux stagiaires dans les campings et camps de vacances. Un air de prise de conscience de l'usage abusif du statut de stagiaire pour éviter le règlement de charges sociales sur de vrais emplois d'été?

http://www.sudouest.com/accueil/actualite/france/article/674154/mil/4980670.html


En tout cas, on attend de pied ferme le procès de Vitae Conseil et le passage aux prud'hommes de David Levy contre la Société Générale en septembre.
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11 mars 2008 2 11 /03 /mars /2008 08:21
http://www.acrimed.org/article2849.html

Les médias (télé principalement) se rêvent en bonne fée, capable de faire sortir de la solitude de l'indifférence n'importe quel crève-la-faim et sont par là-même incapables de comprendre qu'on souhaite porter une parole, non pour s'en sortir soi-même, mais pour faire avancer la situation de tout un groupe dont on se sent solidaire.
Génération Précaire s'est beaucoup cogné à ce désir des médias de faire des stars de quelques jours . Notre refus d'avoir un(e) porte parole désigné comme tel(le), notre refus de nous montrer à visage découvert -qui avait pour but que notre voix soit celle de tous les stagiaires anonymes qui n'osent même pas demander une vraie carte de cantine puisqu'ils n'ont pas de statut- était une remise en cause de leur façon de fonctionner.
Impossible de faire une émission télé sans qu'on nous demande, avant tout, de parler de notre situation personnelle. Pas moyen d'obtenir un article ou un sujet sans qu'on nous demande les coordonnées d'un stagiaire, si possible très précaire, un bon sujet vendeur qui fasse pleurer sur son sort dans les chaumières.
Chaque refus d'enlever le masque blanc ou de donner son nom de famille se confrontait à une incompréhension totale: "comment, vous ne voulez pas de votre quart d'heure de gloire? Vous ne voulez pas profiter de votre situation pour vous faire connaitre personnellement?". Incompréhension et certain mépris pour ces pauvres idéalistes qui passaient peut-être à côté de l'occasion d'être remarqués. Or sortir les porte-paroles de la situation difficile qu'ils dénoncent n'est qu'un autre moyen d'affaiblir la lutte collective. Donner un destin individuel au porte-parole d'une cause collective, c'est le couper de ses compagnons de lutte en lui donnant une situation à part.

Le processus est d'ailleurs parfaitement intégré. Je suis surprise de voir le nombre de gens qui me demandent uniquement si les initiateurs de Génération Précaire ont une bonne situation aujourd'hui, et s'étonnent quand je leur dis que ce n'est pas le cas de tous. Comme s'ils avaient forcément dû être sauvés par la médiatisation. Comme s'ils avaient forcément du tirer parti à titre personnel de leur lutte. "C'est normal, c'est humain, et d'ailleurs n'importe qui en aurait profité pour arranger sa situation individuelle avant tout" me dit-on.

Publier un livre, ce n'est pas se sortir de la précarité. Mais pour les médias, sortir de l'anonymat c'est s'en sortir. On ne se nourrit pas de quelques articles. Au contraire, on peut aussi payer le prix de celui qui a osé dénoncer ce que personne ne voulait entendre. C'est d'autant plus vrai pour les stagiaires: les représentants du personnel sont protégés au sein de l'entreprise, pas lorsqu'ils sont encore dans le sas d'entrée. 
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4 février 2008 1 04 /02 /février /2008 14:42
http://www.hobsons.fr/home_news.php?Id=3900


cette décision permettra aussi aux étudiants Bac +5, ceux des grandes écoles, ceux dont les parents sont majoritairement des cadres*, de continuer à disposer de bonifications importantes. Ils sont embauchés par des groupes qui les valorisent et n’osent les payer au lance-pierres.

Stages courts et cycles courts

Les autres, les Bac +5 issus des filières peu valorisées par les entreprises – comme les lettres, la communication ou les sciences –, les Bac +2, les étudiants en Licence, les soutiers de l’enseignement supérieur français issus des classes sociales les plus pauvres (29 % des étudiants de Licence sont issus de catégories sociales favorisées), débuteront leur carrière en entreprise avec tout au plus 30 % du Smic. Autant dire que, la plupart du temps, ils n’auront rien, les stages courts étant l’apanage des cycles courts. Voilà gâchée une belle occasion de développer l’entente entre entreprise et étudiants. Dommage !
Gwenole Guiomard – Hobsons France

* Dans les écoles de commerce et d’ingénieurs, les parents d’élèves sont, respectivement à 67,5 % et à 59, 4 %, des cadres. Ces catégories socioprofessionnelles supérieures représentaient, en France, en 2006, 14, 9 % des actifs.
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8 janvier 2008 2 08 /01 /janvier /2008 01:51
Vous l’attendiez depuis longtemps, nous aussi, nouvelle action Génération précaire pour obtenir une vraie réforme des stages...

Deux jours plus tard, le 11 janvier, cela fera deux ans que des dispositions sur les stages ont été présentées en conseil des ministres par un certain Dominique de Villepin.
Deux ans après rien n’a changé : la rémunération n’est pas fixée et a failli reculer (voir ici), et l’encadrement n’a pas progressé.
Le 11 janvier, c’est aussi une nouvelle réunion du Comité des Stages lors de laquelles les ministres pourraient proposer leur réforme des stages.

En attendant les soldes sur les salariés continuent, et toute l’année !

Un stagiaire, c’est en effet au moins 70% de rabais sur le SMIC...

Alors nous ferons les soldes aussi, à notre manière et avec nos propres cartes de réduction :-)

Rendez-vous le 9 janvier 13h ici M° Chaussée d’Antin, à la pointe de l’angle du boulevard Haussmann et de la rue Lafayette
(durée de l'action 30 à 45 minutes)

A mercredi, venez nombreux, faites passer le message et bonne année !

L’équipe de Génération Précaire
www.generation-precaire.org (site en refonte)
Contact / info@generation-precaire.org / Tel 06 16 68 49 16 / 06 20 21 10 53
PS : masques disponibles au magasin "Au Fou rire", 22 bis rue faubourg Montmartre (ici)

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18 octobre 2007 4 18 /10 /octobre /2007 16:27
Pour la journée de refus de la misère, Xavier Bertrand et Valérie Pécresse donnent des miettes de pain aux stagiaires étudiants.


Le jour même de la Journée mondiale du refus de la misère, le ministre du Travail, des relations sociales et de la solidarité Xavier Bertrand et la ministre de l'Enseignement  Supérieur de la Recherche Valérie Pécresse, n'ont vu aucun cynisme à présenter au Comité des stages un projet de décret qu'on peut qualifier de véritable bras d'honneur vis-à-vis de tous ceux qui se sont battus pour que les stagiaires en entreprise ne soient pas des travailleurs sans contrat, sans droit et sans salaire.
S'appuyant sur la loi de mars 2006 sur l'Egalité des Chances de Dominique de Villepin, où un  article sur la gratification des stages de plus de trois mois avait été ajouté en urgence en pleine crise du CPE, le décret présenté prévoit une gratification minimum de 12,5 % du plafond horaire de la Sécurité Sociale, soit moins de 30% du SMIC, et ce uniquement à partir du premier jour du  4e mois. Ce projet de Décret aurait donc permis de rendre tout à fait légal les stages de 3  mois sans aucune gratification, permettait de rémunérer 379 euros un stage de 4 mois (soit 94 euro par mois!!) , 758 euro un stage  de 5 mois (soit 151 euro par mois) et 1137 euros un stage de 6 mois (soit 189 euros par mois). Quelle avancée spectaculaire!!! Ce n'est que grâce à une révolte salutaire des membres de Génération Précaire présents que Xavier Bertrand a consenti à  envisager une "amélioration" de ce texte avant son adoption. A la suite des discussions du comité des stages, plusieurs syndicats (CGT, CFE-CGC, FO) avaient fait des propositions communes telles que la gratification dès le premier jour de stage à 50% du SMIC et progressives en fonction de la durée et du niveau d'étude du stage, et  l'impossibilité de créer des Diplomes universitaires sans cours dispensés par l'organisme de formation et composés uniquement de stages (vous ne rêvez pas, c'était une proposition du Comité des Stages!) . Des points d'accord qui n'auront même pas été relevés par les représentants du gouvernement.

Rappelons que cette loi sur la gratification des stages était sensée faire partie du projet de loi sur l'Egalité des Chances, et qu'un autre objectif affirmé du gouvernement est de professionnaliser les cursus et de rendre obligatoires des stages dans tous les cursus universitaires[1]. Belle égalité des chances qui rend obligatoire pour tous les étudiants des stages en entreprise avec une gratification aussi symbolique: on se demande comment les étudiants  qui travaillent pour financer leurs études pourront y faire face. Non seulement on continue de nier tout apport de valeur de la part des jeunes qui font des stages en entreprise, mais en plus on offre sur un plateau des cohortes de jeunes travailleurs dociles et gratuits aux entreprises.

C'est tout l'équilibre du marché du travail qui est menacé par l'orientation que prend ce gouvernement. En même temps qu'on rend obligatoires les stages pour tous les étudiants, on  autorise les entreprises à ne pas les payer pour peu qu'ils restent moins de 4 mois dans  l'entreprise. Etant donné le nombre de jeunes inscrits chaque année dans les facs, c'est une marée de travailleurs gratuits qui s'abattra sur les entreprises, à leur grande satisfaction, malgré ce qu'elles aimeraient faire entendre.
 Quelle que soit l'inexpérience d'un étudiant, il serait bien naïf de considérer qu'en trois mois en entreprise il n'apportera absolument aucune valeur ajoutée.

Etant donné l'absence de réponse aux demandes de moralisation des stages existants [2],  des postes risquent d'être remplacés par des roulements de stagiaires étudiants, et ce dans tous les secteurs et à tous les niveaux de
l'entreprise. Partout des emplois pourront être occupés par des étudiants stagiaires gratuits, le seul contrôle étant aujourd'hui laissé aux organismes de formation dont on sait le peu de moyen pour vérifier l'aspect pédagogique et la cohérence avec le cursus des stages effectués.

De plus, alors que des réformes importantes sont en cours sur les régimes des retraites et le financement de la sécurité sociale, on continue d'exclure les jeunes de la participation à ces financements. Le gouvernement a tellement à coeur de réduire les cotisations des entreprises que le ministre Xavier Bertrand n'envisage pas qu'une rémunération décente des stagiaires puisse donner lieu à cotisation. A la suite de l'annonce d'une possible amélioration du décret,  il continue d'affirmer sans ciller qu'augmenter la gratification des stagiaires serait un "coût
pour les finances de la Sécurité sociale car cela ne peut fonctionner que si nous augmentons la franchise".
C'est dire à quel point le ministre est enfermé dans le carcan des revendications patronales, pour qui aucune gratification n'est possible sans franchise de cotisations sociales.

Nous ne pouvons pas laisser légaliser cette mise à disposition gratuite des jeunes pour les entreprises. Cela concerne tous les salariés, tous les demandeurs d'emploi, et surtout toute une société qui envoie à ses jeunes un message très clair: vous ne valez rien.



[1]: "Il faut professionnaliser tous les cursus", a insisté Valérie Pécresse devant les membres  du comité, avant de préciser que chaque diplôme post baccalauréat devrait à terme  comporter au moins un stage dans le monde professionnel."
http://www.premier-ministre.gouv.fr/information/actualites_20/un_comite_veillera_professionnalisation_57226.html
[2]: La comptabilisation du nombre de stagiaires dans les entreprises n'est toujours pas actée: les propositions du comité des statges préoyaient d'en faire porter la responsabilité aux organismes de formation. Génération Précaire souhaite  que les stagiaires soient inscrits au Registre Unique du Personnel, afin que l'inspection du Travail puisse faire son travail de détection des emplois camouflés en stages.
Aucune durée maximale n'a encore été fixée pour les stages étudiants.
Aucun quota de stagiaires n'est fixé auprès d'un même maître de stage: un maître de stage peut donc avoir en même temps une dizaine de stagiaires sans problème.
Aucun délai de carence entre deux stages n'est fixé: ainsi, un maître de stage peut avoir en permanence un stagiaire pour l'assister dans son travail.
Rien ne limite les reconductions de stage: en l'état, un stagaire peut être incité à effectuer plusieurs stages de trois mois gratuits à la suite sans que l'entreprise d'accueil en soit inquiétée.



En savoir plus:

http://fr.news.yahoo.com/afp/20071017/tfr-social-education-entreprises-gouvern-b7b6525.html

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-968122,0.html
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20071018.OBS0380/les_stages_indemnises_380_euros_a_partir_de_4_mois.html?idfx=RSS_politique
http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/autour_de_nous/l_actualite_du_jour/depeches_de_l_educat/&key=20071018&key2=071018113531.9xyn8foz.xml

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31 juillet 2007 2 31 /07 /juillet /2007 21:33
Juste un mot pour ceux qui s'intéressent à la question des stages mais qui ne sont pas  pour autant dans la liste de diffusion de Génération Précaire.: il y a une nouvelle lettre à lire sur le site:
www.generation-precaire.org/Ete-frisquet-chaude-rentree-GP



Etant donné que c'est principalement lors du stage de fin d'études ou du stage post-études (qui devrait commencer à être moins courant si on se met à respecter la loi qui a enfin vu le jour) qu'on se fait le plus ouvertement exploiter, les participants de Génération Précaire étaient plutôt des étudiants en passe de finir leurs études, voire des chercheurs de premier emploi écoeurés de ne trouver que des offres de stages de fin d'études.
Ca ne les empêche pas de continuer à se battre, mais il est important que des étudiants reprennent le flambeau, ne serait-ce que pour apporter leurs connaissances de la situation actuelle des stages obligatoires dans le cursus.

Et juste pour méditer, encore une jolie offre de stage que j'ai eu le bonheur de trouver dans ma boîte mail, celle qui m'envoie les offres d'emploi en rapport avec le développement durable, offres qui sont dans 90% des cas des stages.




Intitulé :
Coordinateur développement durable / responsabilité sociale de l’entreprise (f/h) h/f
Réf : SD001
Entreprise : bic
Un des leaders mondiaux des articles de papeterie, des briquets et des rasoirs, BIC fabrique depuis plus de 50 ans des produits de grande qualité accessibles à tous, partout dans le monde. Cette vocation a permis au Groupe d’être aujourd’hui l’une des marques les plus reconnues à travers le monde. BIC commercialise ses produits dans plus de 160 pays et a réalisé en 2006 un chiffre d’affaires de 1 448 millions d’euros selon les normes IFRS.
Descriptif :
Principales Missions : Sous la responsabilité du responsable de la communication interne, le stagiaire aura pour mission

Dans le cadre du pilier social du développent durable, développer et communiquer le projet « Ressources Humaines BIC – Développer la Responsabilité Sociale de l’Entreprise » :
• Communiquer, développer et étendre à l’international les actions menées par les salariés, Ex : Gestes Verts au Travail, recueil des meilleurs pratiques, trophées, e-learning, (créer un « Green Network)
• Développer et communiquer sur le programme caritatif de BIC.
• Créer une identité graphique (logo, slogan etc) et les outils de communication du projet: lettre d’information, évènements, communauté Intranet, présentations, flyers, boîte à idées, etc.
• Réaliser des benchmarks externes des actions de BIC,
• Assurer le suivi des actions menées par BIC.

Indicateurs de réussite :

• Fixation d’objectifs, échéances mensuelles,
• Enquête d’opinion en fin de stage.

Profil recherché :

• BAC +4/5 en école de commerce, de communication, ou de science politique,
• Un gout prononcé pour le développent durable,
• Une expérience préalable en communication dans une société internationale,
• Anglais courant,
• Compétences en informatique et en particulier des outils de communication : powerpoint, publisher, photoshop, flash, Internet etc.,
• Bonnes compétences en expression écrite et orale,
• Proactif, autonome, Rigoureux,
• Très bonne gestion du temps et des priorités,
• Gestion de projets.
Contrat : Stage
Rémunération annuelle brute : Oui
Formation : Ecoles d'ingénieurs
Ecoles de commerce
Universités Eco./Gestion
Date : 1/9/2007
Durée : 4 mois
Lieu : Clichy


Pas mal, le niveau d'exigence pour un stage de 4 mois!
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18 juin 2007 1 18 /06 /juin /2007 14:56
A lire, cet article dans le  Monde qui reprend le témoignage d'une vraie-fausse stagiaire.

35 heures  de présence, obejctifs de 100 notes par mois , pour  ... 875 euros tous les trois mois, sous forme de droit d'auteur, et donc sans cotisation à la retraite, au chomage, etc...


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9 mai 2007 3 09 /05 /mai /2007 15:33
Vendredi 11 mai 20h
sur La Chaine Parlementaire - Assemblée Nationale (LCP-AN)

Un reportage sur le mouvement dont j'ai fait et dont je fais toujours partie, lancé à l'automne 2005, et qui a permis au grand public de comprendre le problème de l'excès de stages, la précarité dans laquelle il maintenait les étudiants et jeunes diplômés, tout en permettant à certaines entreprises de bénéficier d'une main d'oeuvre (mais plus souvent encore de matière grise) bon marché mais motivée.

Cette mobilisation atypique , sans leader ni représentant médiatique, a abouti à un article contenu dans la loi sur l'égalité des Chances du 31 mars 2006 (oui, oui la même qui contenait le bien aimé CPE) qui interdit les stages sans convention et impose une indemnisation pour les stages de plus de trois mois.
Une Charte des stages a également été signée par les représentants patronaux et quelques syndicats étudiants.


Les avancées demandées par le collectif encore non obtenues aujourd'hui:
-l'inscription des stages dans le code du travail (au même titre que l'apprentissage ou les contrats en alternance)
-la fixation d'une indemnité minimale dès le deuxième mois de stage au moins égale à la moitié du SMIC
-la limitation du nombre de stagiaires par entreprise
-un délai de carence entre deux stages auprès d'un même responsable de stage (pour éviter les postes d'assistant tenus en permanence par des stagiaires)
-la limitation de la durée de tous les stages à 6 mois

Jusqu'ici la réponse du gouvernement a été de renvoyer la responsabilité de la gestion des stages aux organismes de formation (cf Charte des stages). La promesse faite de fixer par décret la gratification des stages de plus de trois mois en l'absence d'accords de branche n'a pas encore été tenue.. Seuls les avocats et architectes ont abouti à un accord.





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3 décembre 2006 7 03 /12 /décembre /2006 20:12

JT de France 3 du dimanche 3 décembre

Je sais que j'ai sûrement tort d'écrire ça, mais là je ne peux pas me taire.
J'ai fait très attention au début à ne pas tout mélanger, à ce qu'on ne prenne pas ma parole pour celle de Génération Précaire sous prétexte que j'avais un blog personnel où je parlais aussi de Génération Précaire, j'ai toujours essayé de respecter le travail d'orfèvre qui était fait par l'ensemble du groupe pour que personne ne se sente trahi dans l'image qui était véhiculée par les médias ou ailleurs. Il a même fallu savoir dire non à des politiques estimés par certains d'entre nous pour respecter la neutralité politique du collectif, pour montrer que le problème des stages était au dessus des logiques partisanes et devait être pris en main par tous.
Mais là, je suis écoeurée et je ne peux plus le cacher.

J'en ai marre des journalistes et de leurs simplifications stupides.
J'en ai marre qu'ils piétinent ce qui nous tient à coeur pour que ça rentre dans leur format de JT ou qu'ils transforment la vérité pour la rendre plus vendeuse.

L'action du collectif "Génération Précaire", a abouti à une loi et un décret, mais a aussi abouti à une prise de conscience impensable ne serait-ce qu'un an auparavant: la  conscience que le travail, même d'un étudiant en stage, ne peut pas être utilisé gratuitement par une entreprise. Et ce n'est pas l'action d'une ou deux personnes.

Seulement les gens aiment trop réduire les choses à une seule personne, à un porte parole. C'est là que nous surprenions; plusieurs porte-paroles, d'origine et d'opinions politiques différentes, se relayaient pour dénoncer le problème des stages. Non, ça ne concernait pas que les professions culturelles ou journalistiques, des juristes venaient parler de leurs stages-exploitation. Non ça ne concernait pas que les parisiens, des collectifs se créaient partout en France. Non, ça ne concernait pas que les bac+x, des apprentis parlaient de la concurrence qui apparaissait parfois entre apprentis et stagiaires de bac pro.

Et ce soir je découvre que Génération Précaire et Jeudi noir, c'est la même chose. Je vois un titre "jeudi noir" surmonté d'une photo de la manif des stagiaires.
Que certains d'entre nous, grisés par les flash-mobs et le pouvoir de communiquer aux médias en aient profité pour créer un autre collectif porté sur le logement (que je ne juge pas sur le fond d'ailleurs) est une chose. Réduire tout cela à un seul et même mouvement, c'est intellectuellement malhonnête et déloyal.

En tant que féministe aussi ça me fait bondir. Vous ne trouvez pas ça étrange qu'une manif de stagiaires à laquelle j'ai participé le 1er novembre 2005 ait regroupé en grande majorité des femmes, et qu'aujourd'hui on nous présente deux hommes comme les instigateurs du mouvement? Cathy et toutes les autres, qui se sont occupées des relations à la presse, du courrier aux sympathisants qui rejoignaient le mouvement, qui ont planché sur les textes juridiques à soumettre aux assemblées, etc. ont disparu du paysage médiatique. A voir le sujet de ce soir, il ne reste plus que Leïla, en retrait, et les éternels propriétaires de la parole, Lionel et Julien. Qui aurait imaginé que le plafond de verre pour les femmes existe aussi au sein de Génération Précaire? Mais c'est logique, que voulez-vous. Il y a celle qui portel'initiative d'un livre de témoignages, dirige la rédaction, les relations avec la maison d'édition, coache les écrivains et finit par en laisser le bénéfice à une association officiellement représentée par trois hommes. Il y a celle qui manage une équipe juridique, rédige des textes, épluche les textes de loi, et finit par quitter le mouvement, écoeurée par le "marketing politique" qui plaît tant à ceux qui parlent mieux et surtout plus fort que les autres. Il y a celle qui gère les relations média pendant 6 mois et finit par lacher l'affaire parce que c'est difficile à vivre, un téléphone portable qui sonne toutes les dix minutes, de 7h du matin à 11h du soir et qu'elle en a assez qu'on lui demande des témoignages larmoyants. Il y a celle qui répond avec humanité à tous les mails reçus et veille à ce qu'aucun étudiant travaillant sur les stages et  demandant l'aide du collectif ne soit oublié et qui retourne à ses propres études à elle parce qu'elle est en train de mettre son diplome en péril. Bien sûr il y a aussi des hommes qui travaillent dans l'ombre, et sont moins entendus parce que leur voix porte moins , parce qu'ils sont moins charismatiques, et aussi parce qu'ils sont moins à l'aise avec le bluff.

Mais c'est la dure loi de la vie. Il y a ceux qui se mettent en avant et ceux qui travaillent dans l'ombre , ça a toujours été le cas. J'ai retrouvé nombre de fois dans les réunions de Génération Précaire des comportement évoqués par les sociologues de genre. Des hommes qui dirigent la parole, des femmes qui veulent garder l'anonymat (moi-même ici présente), des femmes pour qui tout doit être parfaitement préparé pour qu'on n'ose même évoquer un sujet et des hommes que l'approximation ne dérange pas du tout, qui n'ont aucune honte à envoyer un communiqué de presse rédigé en 10 minutes. Nous avions besoin des deux, je ne suis pas en train de rejeter une attitude plutôt qu'une autre. Ce que je rejette, c'est la disparition de certains aspects dans ce que je reçois aujourd'hui dans le journal télévisé. L'image des stagiaires masqués de blanc était trop belle pour qu'on ne la réutilise pas pour présenter le collectif Jeudi noir. Soit. Quelques-uns du collectif jeudi noir ont aussi fait partie et font encore partie du collectif Génération Précaire. Soit. Mais on oublie que la mise en scène -qui a tant plu lorsque le collectif Génération Précaire a attiré l'attention des journalistes- était parfois violamment rejetée par ceux qu'on présente aujourd'hui comme les initiateurs du mouvement.
Lionel et Julien n'auraient pas eu accès aux médias sans les idées jugées loufoques de Cathy, le coup de gueule de Cathy ne serait pas arrivé devant le parlement sans l'audace de julien et  le pragmatisme de lionel. Soit. Les trois n'auraient pas fait grand chose sans la partcipation, le soutien, l'enthousiasme, la rage, de tous les autres.
C'est pourtant pas compliqué! Un collectif,  c'est un collectif.

Et ce n'est pas parce qu'on retrouve des gueules qu'on a déjà vues dans un collectif Jeudi noir  qu'il faut croire que Jeudi noir c'est Génération Précaire.

RAaaaah, cette soupe médiatique est de plus en plus écoeurante.






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