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Soutien

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Comme une machine qui consommerait un maximum de pétrole uniquement pour entretenir sa surchauffe, l'intello du dessous consomme un maximum de facultés intellectuelles pour entretenir sa capacité à surmener son cerveau... en pure perte. Un pur produit de la société de surinformation dans laquelle on patauge...

Aujourd'hui j'ai décidé que tout ça allait sortir, et que je ferais connaître à  d'autres cerveaux surmenés et improductifs le chaos de mes pensées. Ca me fend un peu le coeur d'ajouter au flot d'informations inutiles qui circulent sur le net, mais il paraît qu'un être humain doit s'exprimer pour vivre, il paraît qu'il faut partager ses pensées pour qu'elles ne restent pas vaines. Alors bien sûr, cette décision tiendra jusqu'à ce que la somme d'informations que j'ingurgite chaque jour ne submerge la ressource mémoire où est née l'idée de ce blog, mais ne désespérons pas. Peut-être que le Bouddha qui veilla sur mon berceau me donnera la faculté d'entretenir mon jardin...

 

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22 mars 2008 6 22 /03 /mars /2008 20:21

"D'ores et déjà, le 7e objectif de développement pour le Millénaire adopté en 2002 au Sommet de Johannesburg, réduire de moitié d'ici à 2015 par rapport à 1990 la part d'humains privés d'eau potable, est pratiquement hors d'atteinte." écrit Anne Chaon, de l'AFP, le 20 mars pour la Journée mondiale de l'eau.

La Coalition Eau , qui regroupe 22 ONG ( dont WWF, Amis de la Terre, Eau Vive, le Gret, Green Cross, CCFD, France Liberté...) se lance officiellement pour agir et faire agir.


Le site de la Coalition présente également aux nouveaux élus  municipaux des moyens d'agir pour l'accès à l'eau de l'ensemble des êtres humains, ici et ailleurs:

-Agir, ici, pour un service public accessible et universel

-
Déployer leurs actions de coopération solidaire pour l’eau potable et l’assainissement
La coopération décentralisée et le mécanisme de la loi Oudin de janvier 2005 leur permettent de financer sur leur budget eau et assainissement, à hauteur de 1%, des actions de coopération décentralisée, d’aide d’urgence ou de solidarité pour l’eau et l’assainissement, et les encouragent à partager leurs compétences et savoir faire avec des collectivités locales du Sud.

-Réagir à la mise en péril de nos ressources
Les maires doivent garantir et accélérer la protection des zones de captage exposées à ces pollutions. Ils peuvent aussi avoir une influence sur les acteurs économiques de leur territoire et ont un devoir de sensibilisation des usagers.
Visuel_coalition_maire_2     
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18 janvier 2008 5 18 /01 /janvier /2008 18:03
Je ne résiste pas à l'envie de  partager ce petit dessin envoyé par l'associaion 4D (Dossiers et Débats pour le Développement Durable) à l'occasion de la nouvelle année... (ça a l'air peu lisible donc je copie le texte: "Je me demande si on n'est pas en train de créer un déséquilibre")


desequilibre-copie-2.jpg
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17 janvier 2008 4 17 /01 /janvier /2008 07:40
Quand tout le monde parle d'écologie, c'est à ce moment là qu'il vaut mieux ne plus écouter plutôt que de croire ce qu'on entend!
Un exemple criant de connerie d'approximations douteuses se trouve dans le magazine "Bien sûr santé", récolté par ma mère dans la salle d'attente d'un laboratoire d'analyse.
Un titre attire mon attention "Manger du chocolat... pour sauver la planète". Je ne m'attends pas à quelque chose de révolutionnaire, vu qu'aujourd'hui tout ce qui a un rapport proche ou très très lointain avec l'écologie permettrait de sauver la planète. C'est à la mode, c'est comme ça. Voter Sarkozy c'est sauver la planète, et à en croire la pub tous les produits qui se vendent actuellement sauvent la planète.  Nous sommes tous devenus des sauveurs de planète en puissance.
Donc je me demande: "comment manger du chocolat sauve-t-il la planète?" Peut-être parce qu'il y a du chocolat équitable et que procurer des revenus décents à des agriculteurs du Sud c'est éviter une prochaine guerre mondiale? Peut-être parce que le chocolat contient des nutriments qui empêche la déprime et que la dépression est un problème de santé public (je pense aussi qu'on est sensé être dans un magazine qui parle de santé...)?

Mais déjà, l'illustration me paraît un peu suspecte. Ce n'est pas du chocolat qu'on nous présente, mais carrément des donuts au chocolat. Je commence à me dire que non, on ne va pas nous dire que le chocolat est bon pour la santé.  Ensuite, les donuts en question représentent les roues d'un camion. Là je me demande de plus en plus quel est le rapport:
1.avec la santé
2.avec le fait de sauver la planète.

Finalement, je trouve la réponse, qui se résume en une phrase: "Une entreprise anglaise a découvert que les déchets de fabrication du chocolat pourvaient être transformés en bioéthanol, et que, mélangés à une huile végétale, ces résidus chocolatés fourniraient un biodiésel de très bonne tenue". C'est fini, on n'en saura pas plus.

On retrouve encore une fois le  postulat numéro un de tout ce qu'on entend depuis des mois  dans les médias:
le bioéthanol va sauver la planète. Je vous renvoie à des personnes bien plus calées que moi pour vous expliquer en quoi le bioéthanol peut aussi affamer la planète, en quoi le bioéthanol n'est pas synonyme de pollution zero, et surtout en quoi bouger est aussi important que de bien manger pour sauver ne serait-ce que la santé des occidentaux que nous sommes (on est dans un magazine sur la santé, oui ou non?).

Mais le grand délice, ce sont les petites phrases qui entourent l'information de base.
"Les accros au chocolat vont pouvoir céder à al tentation avec un délicieux prétexte: c'est bon pour l'environnement!"
Encore une fois, un lien même très éloigné à quelque chose de moins pire qu'une autre pour l'environnement (le bioéthanol par rapport aux carburants issus du pétrole) devient "bonne pour l'environnnement" par un tour de passe-passe qui laisse bouche bée tout esprit un tant soit peu scientifique.
Et la phrase de conclusion, pour ceux qui auraient douté qu'en lisant cet article tout le monde se serait précipité pour acheter sa tablette de chocolat "pour sauver la planète":
"deux inconvénients majeurs: malgré la matière première utilisée les gaz ne parfument pas l'atmosphère" (c'est sûr c'est l'inconvénient majeur des agrocarburants, puisqu'on vous le dit!) "et, hélas, une consommation irraisonnée fait davantage de mal à la santé que de bien à la planète". Alors là, si on se met à mettre dans la balance d'un côté notre santé, de l'autre la planète, nul doute que c'est notre santé qui doit passer en premier. (à la limite, ça m'arrange, c'est juste un peu domage d'arriver à cette conclusion par un raisonnement complètement absurde).

Et la cerise sur le gâteau au chocolat:
"Pas facile, l'écologie!"
Sans rire!  La seule contradiction que vous trouvez entre sauver la planète et manger du chocolat en pensant que peut-être les déchets seront utilisés pour peut-être faire du bioéthanol (dans quelles conditions environnementales?) , c'est que le bioéthanol ne parfume pas l'atmosphère et que manger des tonnes de chocolat sans bouger rend obèse. Vous ne faites même pas le lien entre ne pas bouger et utiliser du carburant, vous ne vous demandez même pas comment  le cacao (et éventuellement le bioéthanol) arrive de l'autre bout de la planète (en utilisant du kérozène? naaaan!).
C'est sûr que quand on lit ça, on se dit "mamamia c'est pas gagné, les écologistes ont encore du boulot pour faire comprendre leurs idées...
Non, non, c'est pas facile, l'écologie, vraiment pas! Mais qui en doutait? Pas les écolos...

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4 janvier 2008 5 04 /01 /janvier /2008 12:36
 Le rallye Dakar 2008 est annulé

http://www.lepoint.fr/content/monde/article?id=217198


Bon et puis si un jour je me motive je vous expliquerai pourquoi je poste plus beaucoup ici...

Merci augenblick qui a pas oublié que j'existais!!


Bonne année à tous ceux qui viennent  par ici :)
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8 octobre 2007 1 08 /10 /octobre /2007 23:36
J'hésite entre rire, pleurer ou crier face au reportage de France  2 ce soir sur les anti-OGM.

Complètement partiale,  la  journaliste a décidé de nous désigner les anti-OGM  comme des terroristes  cruels , qui vont créer une épidémie de suicides chez les agriculteurs. C'est risible de parti pris.  On y voit des militants de Greenpeace  colorer honteusement des brins de maïs avec du colorant alimentaire, et la journaliste de s'étonner que les gendarmes n'arrivent qu'"une fois que l'opération est terminée" et qu'ils aient "visiblement reçu  la consigne d'y aller en douceur". Mais quelle honte, il faudrait les jeter à terre, les menoter, les baillonner, les rouer de coups, ces terroristes!!! Ou comment faire un reportage sous le seul angle d'un fait divers. "Un agriculteur se suicide; mais  où sont les méchants qui l'ont poussé à cela? Ah! Ils sont là!! BOuh!!" Voilà un bon résumé du reportage.

Pauvre télé.... elle est bien malade...
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23 septembre 2007 7 23 /09 /septembre /2007 10:20
Après la réaction d'usagère moyenne du Vélib, vient le temps des interrogations sur la pertinence de la méthode employée pour obtenir ces vélos en libre service (bien sûr les questions étaient là dès le début pour moi, j'avais juste envie de faire un billet un peu plus léger, du style  "et si pour une fois j'essayais de simplement voir le positif?" D'ailleurs ,l'absence de réaction à mes remerciements à Decaux m'a surprise, et j'en ai déduit soit que j'endormais tout le monde avec mon blog, ou que personne n'osait me contredire, ou que personne ne me lisait tout court :p ) 

Mais je suis quand même particulièrement sensible aux craintes des associations anti-pub et environnementales vis à vis du contrat de la Mairie de Paris avec Decaux.

Je vous laisse lire leur communiqué de presse:

              
Communiqué de presse
               Jeudi 20 septembre 2007

Vélib et règlement local de publicité (RLP) à Paris :
            Un marché contre nature



Le projet de RLP, qui doit être adopté le 27 septembre par le groupe de travail sur la publicité, présente d’importants reculs liés à la signature sans concertation du contrat avec l’entreprise JCDecaux,  faisant dépendre le projet « Vélib » d’un surcroît de publicité. Les  associations dénoncent notamment le projet de généraliser le défilement des dispositifs et l’augmentation résultante du nombre de publicités (jusqu’à plus de 220%).

Le contre-exemple de Paris pourrait alors servir de vitrine publicitaire et de référence nationale et mondiale aux afficheurs, pour encore davantage de pression publicitaire et aux dépens de la société civile. Instrumentaliser un projet utile comme les vélos en libre-service est particulièrement grave pour la société et l’environnement.

Les associations demandent à Bertrand Delanoë et à la majorité municipale parisienne de renoncer à revoir ainsi à la baisse le projet de R.L.P. et à ouvrir des pourparlers avec l’afficheur JCDecaux pour qu’il renonce à un certain nombre des nouveaux dispositifs et procédés publicitaires prévus.

Nous demandons à la mairie de Paris, par décision officielle à prendre avant la réunion du 27 septembre :

- L’interdiction des panneaux défilants et lumineux ;
- Le respect de ses engagements de ramener le nombre d’obstacles urbains de 8 m² à 200 ;
- La séparation des marchés publicitaires et des vélos en libre-service.

Contact :
Laure Nicolas, Résistance à l’agression publicitaire au 01 43 28 39 21 et 06 64 81 39 22
M. Birrenbaum, Plate-forme des comités parisiens d’habitants et de participation à la vie de la Cité au 01 44 07 25 26

Associations signataires :

Résistance à l’agression publicitaire (R.A.P.), CLCV Paris,
Plate-forme des comités parisiens d’habitants et de participation à la vie de la Cité, Paysages de France, La vélorution, Action consommation, Agir pour l’environnement.


Voir article détaillé ci-dessous.
Une action sera organisée le mardi 25 septembre à 19 h. Voir appel à action ci-dessous.

               ----------------------------------------


      VÉLIB ET RLP DE PARIS : UN MARCHÉ CONTRE NATURE

Á Paris, le 20 septembre 2007. Après deux ans de silence, la Ville de Paris a décidé de mener à son terme la révision de son règlement local de publicité (RLP), qui avait débuté en 2003. Court-circuitant le groupe de travail prévu par la loi, certaines décisions ont été prises dans la plus grande opacité. Ainsi, la signature du contrat Vélib a nécessité une profonde modification de ce nouveau RLP, mettant les membres du groupe de travail et les citoyens devant le fait accompli.

Avant d’être un projet de transports non motorisés, Vélib est un marché publicitaire. La fourniture et l’entretien des vélos n’est pour le groupe JCDecaux qu’un alibi pour obtenir une position stratégique en matière d’affichage, et pour contrer la volonté de la population d’échapper au matraquage publicitaire. Ainsi, l’une des mesures les plus significatives du projet de RLP en matière de publicité sur mobilier urbain est-elle remise en cause par le contrat Vélib. Alors qu’en 2005, il était question de ramener le nombre de panneaux de grand format à 200 (chiffre encore considérable), les associations ont appris que le projet en prévoyait désormais 350 ! (1).

Ce genre de manque de transparence dans la passation des marchés de mobilier urbain, dénoncé aujourd’hui par les associations, a déjà fait l’objet de nombreuses critiques, notamment dans un rapport de la chambre régionale des comptes (2). Quant à la cour d’appel de Paris, elle avait considéré que JCDecaux poursuivait « délibérément le verrouillage du marché » avec ses pratiques d’une « gravité exceptionnelle. » (3) La signature du contrat Vélib avec la mairie de Paris risque de ne rien arranger à l’affaire, bien au contraire, et d’autres villes commettent la même erreur de lier leur marché de vélos en libre-service à un marché publicitaire (4).

La quasi-généralisation du défilement des publicités sur mobilier urbain – un autre effet secondaire du contrat Vélib – constitue un autre recul très important du RLP par rapport à la situation qui prévalait. La très légère diminution du nombre de mobilier urbain publicitaire (-20 %) précédemment annoncée par la mairie de Paris s’accompagne en réalité d’une véritable explosion du nombre de publicités (+220%), du fait du recours à des systèmes défilants. Systèmes défilants qui sont un summum en matière de dénaturation des paysages et de gêne visuelle pour les habitants Cette décision entre aussi en contradiction totale avec la nécessaire maîtrise de l’énergie : un panneau de ce type consomme en moyenne plus d'électricité qu'un ménage français pour ses usages domestiques.

Il aurait fallu envisager Vélib comme un service public à part entière : c’est ce qu’a fait par exemple la ville d’Orléans en choisissant de séparer les deux marchés. Elle ne se trouve ainsi pas pieds et poings liés au marché publicitaire. Tandis que Vélib fait dépendre le développement du vélo de la publicité, c’est-à-dire d’une incitation au gaspillage qui fait largement la promotion... de la voiture (5).

Même si la mise à disposition à grande échelle de vélos en libre-service est une bonne chose, les élus Verts de la capitale eux-mêmes reconnaissent que la gestion de ce service public par un publicitaire n’en est pas une (6). Ce choix comporte beaucoup de dangers et d’inconvénients cachés. Un des plus graves en l’occurrence à Paris est d’avoir nié le rôle des instances de concertation. JCDecaux fait sa loi en lieu et place des élus et de la population ; va-t-on le laisser faire ? Les associations demandent aux élus parisiens de renoncer au bradage de leurs paysages au profit de l’omniprésence de l’affichage publicitaire défilant.

.

1  Les raisons de la limitation de ces dispositifs avaient pourtant été exposées par la mairie en 2005 : « [...] ils posent davantage de problèmes en terme d’insertion paysagère et sont actuellement majoritairement disposés à la périphérie de la capitale, où l’effort de dédensification est le plus nécessaire. » Compte-rendu de la réunion n°5 du groupe de travail sur la révision du règlement de la publicité et des enseignes du lundi 5 novembre 2005 à l’hôtel de ville.

2  Rapport de la chambre régionale des comptes d’île de France sur la gestion de la publicité et du mobilier urbain de la ville de Paris, 2006.

3  Cour d’appel de Paris, 1ére chambre - section H, arrêt du 21 février 2006

4  Après Lyon, Villeurbanne, Marseille, Aix-en-Provence et Paris, Toulouse, Rouen est la huitième ville française à avoir confié au groupe français d'affichage et de mobilier urbain JCDecaux la mise en place de ses vélos en libre service.

5  Parmi les dix premiers annonceurs français figurent trois fabricants de voitures.

6  La bicyclette, nouvel enjeu politique. Le vélo en libre service doit s’intégrer à une offre cohérente de transports en commun et de circulations douces, Libération, 4 septembre 2007.

      ---------------------------------------------------------------------


A l’appel de Résistance à l’agression publicitaire, la Vélorution, Agir pour l’environnement, l’Eglise de la très sainte consommation...

         Rassemblement festif
         mardi 25 septembre 2007 à 19 heures


        Sur le terre-plein central au carrefour du bd de Belleville et de la rue Ménilmontant (20e)
        Métro : station Ménilmontant (ligne 2)



         Venez nombreux dénoncer le scandale de l'affichage publicitaire défilant  et lumineux

Le projet de règlement local de publicité, régissant la place de la publicité à Paris, doit être adopté le 27 septembre. Il présente d’importants reculs liés à la signature sans concertation du contrat "Vélib" entre la mairie de Paris et l’entreprise JCDecaux. En effet, ce contrat fait dépendre l’installation des vélib d’un surcroît de publicité. Les associations dénoncent notamment le projet de généraliser le défilement des panneaux et l’augmentation résultante du nombre de publicités.

               Parce que nous refusons :

- Le gaspillage énergétique : Un panneau de ce type consomme en moyenne plus d'électricité qu'un ménage français pour ses usages domestiques
- La pollution visuelle : Le défilement associé à l’éclairage crée une perturbation supplémentaire majeure dans la perception du paysage puisque de tels dispositifs ont tendance plus encore à focaliser l’attention.

- Le matraquage publicitaire : La diminution du nombre de panneaux publicitaires (-20 %) annoncée par la mairie de Paris s’accompagne en réalité d’une véritable explosion du nombre de publicités (+220%), du fait du recours à des systèmes défilants.

            Nous demandons à la mairie de Paris :

- L’interdiction des panneaux défilants et lumineux
- Le respect de ses engagements en ramenant le nombre d’obstacles urbains de 8 m² à 200
- La séparation des marchés publicitaires et des vélos en libre-service


Résistance à l'agression publicitaire (R.A.P.)- 53, rue Jean Moulin
94300 Vincennes - 01.43.28.39.21 - 06 64 81 39 22 (Laure Nicolas) - www.antipub.net
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15 mai 2007 2 15 /05 /mai /2007 13:55
Je relaie ici un communiqué des Amis de la Terre Europe, qui me rappelle qu'on est décidément trop centrés sur notre petit pays, moi comme les autres... Vous vous demandez souvent ce qui se passe en Géorgie?

Paris, le 14 mai 2007

Les autorités géorgiennes expulsent illégalement une association écologiste

Durant la matinée du vendredi 11 mai, le siège des Amis de la Terre - Géorgie a été pris d'assaut par 200 policiers. Le matériel et les dossiers qui se trouvaient au bureau de l'association à Tbilissi ont été saisis. Le réseau européen des Amis de la Terre [1] s'insurge contre cette expulsion illégale.

Fouad Hamdan, Directeur des Amis de la Terre Europe, déclare : « Le réseau des Amis de la Terre Europe est indigné par l'attitude du gouvernement Géorgien qui a contourné les procédures légales pour expulser de force les Amis de la Terre - Géorgie de leur bureau. Il est extrêmement inquiétant qu'un gouvernement démocratique, soutenu par l'Union Européenne, affirme son autorité d'une façon aussi intimidante et autocratique, digne des temps soviétiques. »

Les policiers ont encerclé le bureau des Amis de la Terre - Géorgie pour y saisir matériel et dossiers, qu'ils ont ensuite chargés dans des camions et envoyés dans une zone de stockage. La plupart du matériel a été endommagé voir détruit [2]. Selon M. Hamdan, « Les autorités devraient annuler l'expulsion, indemniser les pertes et présenter leurs excuses aux Amis de la Terre - Géorgie».

Les Amis de la Terre - Géorgie étaient depuis 1998, officiellement locataires du bureau auprès de l'administration  du Parc de Mushtaidi, leur bail courant jusqu'en décembre 2008. La municipalité de Tbilissi a néanmoins annulé l'accord, demandant à l'association de libérer les locaux sous cinq jours. L'association écologiste a alors fait appel de la décision en justice, fait qui n'a visiblement pas été considéré par la police.

Le bureau des Amis de la Terre - Géorgie, situé au coeur d'un parc classé de Tbilissi, présente une valeur historique et architecturale, tout comme de grandes propriétés de valeur qui intéressent le gouvernement. Les expulsions sont en effet une nouvelle tendance en Géorgie, où l'Etat a entrepris de vendre et de saisir des propriétés privées, qu'il considère stratégiques.

Cependant, la brusque dénonciation unilatérale du bail et l'expulsion de force des Amis de la Terre - Géorgie contrastent avec les autres cas :
en règle générale, les locataires se trouvant dans des situations similaires ont eu au moins trois mois pour vider les lieux après qu'une décision de justice ait été prononcée.

Les Amis de la Terre - Géorgie ont récemment mobilisé le grand public pour protester conte la politique du gouvernement géorgien qui attribue des baux pour la gestion des forêts. L'association avait de même critiqué le gouvernement lorsqu'il a échoué à faire adopter une forte régulation pour contenir la dissémination d'organismes génétiquement modifiés.

« Les Amis de la Terre est le plus grand réseau écologiste mondial.
L'expulsion du groupe géorgien de ses locaux n'arrêtera pas l'organisation d'une campagne contre les mauvaises pratiques environnementales en Géorgie » conclut M. Hamdan.

Contact presse :

Caroline Prak - Les Amis de la Terre - France
Tél. : 01 48 51 32 22 / 06 86 41 53 43

NOTES:
[1] Le réseau des Amis de la Terre Europe comprend des groupes de 31pays partout en Europe :
http://www.foeeurope.org/members/list.htm

[2] Photos des dommages causés par l'expulsion : HYPERLINK http://www.foeeurope.org/press/2007/May14_FH_Georgia.htm
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18 avril 2007 3 18 /04 /avril /2007 15:52
J'étais au 36e dessous, comme à mon habitude (l'intello du dessous est toujours un peu au 36e dessous...), accablée par les discours des candidats à la présidentielle. La valeur travail, un emploi pour tous, (ou un stage, ou une formation, à défaut...) et pas d'assistés!!!
Bouh les assistés, méchants assistés, RMIstes feignants, voleurs de la richesse de la France qui travaille, parasites, j'avais fini par me dire que décidément c'était tout ce que j'étais....

Et tout à coup, je me suis aperçue que même les parasites ont un rôle dans notre écosystème.

Eh oui!!

Si tout le monde bossait de 9h à 18h, à quoi ça servirait que les vendeuses dans les magasins travaillent de 9h à 18h?? Y aurait jamais personne!!!

Enfin, bref, l'écosystème, y a que ça de vrai...
Chacun a sa place dans le grand cycle de la vie.

Et monsieur l'arbre en a une, bien pluuuuus importante qu'on ne croit, et pourtant il se fait rembarrer dans les QG de campagne. Vous n'avez qu'à voir:
Monsieur Arbre visite les QG de campagne



REVOLUTRONC


Merci Monsieur Arbre, tu m'as redonné le sourire :)
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26 mars 2007 1 26 /03 /mars /2007 16:34

Et le premier qui dit que c'est une blague, je lui fais manger son poisson en carton :-p


Tous au Trocadéro à Paris le 1er avril !

Votons pour la Planète !



Dimanche 1er avril à 17 heures, rassemblons-nous au Trocadéro à Paris et donnons une heure de notre temps pour manifester notre exigence : les engagements écologiques doivent être forts, et ils devront être tenus.


Regroupons-nous par milliers, hommes et femmes qui partageons la même inquiétude pour la planète et pour l’avenir de l’humanité, militants écologistes et signataires du Pacte écologique. Les ONG environnementales, dont l’Alliance pour la Planète et la fédération France Nature Environnement, sont unies dans cet appel commun.


Tous ensemble, à trois semaines du premier tour de l’élection présidentielle, rappelons aux candidats leurs engagements et les mesures efficaces que nous attendons qu'ils prennent pour répondre à l’urgence écologique et climatique. Les solutions existent. Le fatalisme est injustifiable, l’inaction serait coupable.


C’est le moment de placer les enjeux écologiques au coeur des choix politiques, pour que les cinq ans qui viennent ne soient pas perdus.


Soyons nombreux, venus de toutes les régions de France, pour affirmer au Trocadéro notre volonté de « Voter pour la Planète ».



L’Alliance pour la Planète

Les Amis de la Terre

Écologie sans frontière

La Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme

La fédération France Nature Environnement

Greenpeace

La Ligue pour la protection des oiseaux

La Ligue ROC

WWF - France


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6 février 2007 2 06 /02 /février /2007 12:03

Malgré une diffusion de l'information plus que discutable, beaucoup l'ont fait, et ça m'a fait énormément plaisir.

En effet, sur France Info le matin même, on entendait M.Jancovici nous dire que la reprise brutale après cet arrêt risquait de provoquer la mise en route de stations de production d'électricité d'appoint à énergies fossiles, alors que l'électricité couramment utilisée est le nucléaire, non générateur de gaz à effet de serre (mais générateur de bien d'autres problèmes, M.Jancovici oublie toujours soigneusement de le préciser..). J'ai trouvé cette démoralisation préventive des militants assez malhonnête. Il y avait effectivement peu de chance que le mouvement soit suivi au point de destabiliser le réseau d'électricité, d'autant que RTE avait été prévenu de l'opération et n'avait pas jugé que l'opération soit dangereuse.

Merci à ceux qui n'ont fait preuve ni de défaitisme, ni de cynisme (bah, c'est ridicule, la production d'électricité en France n'émet pas de gaz à effet de serre).

Voir que 3 millions de foyers ont su se mobiliser pour affirmer que non, l'état de la planète ne nous est pas indifférent (c'était somme toute la seule ambition de l'opération) est plutôt encourageant.

3 millions de foyers, d'entreprises et de collectivités ont offert 5 minutes de répit à la planète
Alors que l'équivalent de 3 millions de ménages a participé à l'action « 5 minutes de répit pour la planète » provoquant une chute de consommation de 800MW, l'ADEME rappelle que la consommation d'électricité des ménages a augmenté de 2% en 2006.
05/02/2007 - Lire l'actu

© Actu-Environnement

 

 

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