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Comme une machine qui consommerait un maximum de pétrole uniquement pour entretenir sa surchauffe, l'intello du dessous consomme un maximum de facultés intellectuelles pour entretenir sa capacité à surmener son cerveau... en pure perte. Un pur produit de la société de surinformation dans laquelle on patauge...

Aujourd'hui j'ai décidé que tout ça allait sortir, et que je ferais connaître à  d'autres cerveaux surmenés et improductifs le chaos de mes pensées. Ca me fend un peu le coeur d'ajouter au flot d'informations inutiles qui circulent sur le net, mais il paraît qu'un être humain doit s'exprimer pour vivre, il paraît qu'il faut partager ses pensées pour qu'elles ne restent pas vaines. Alors bien sûr, cette décision tiendra jusqu'à ce que la somme d'informations que j'ingurgite chaque jour ne submerge la ressource mémoire où est née l'idée de ce blog, mais ne désespérons pas. Peut-être que le Bouddha qui veilla sur mon berceau me donnera la faculté d'entretenir mon jardin...

 

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11 janvier 2007 4 11 /01 /janvier /2007 16:45
Désolée de ne faire qu'un copier coller de lien, mais je crois que pour ceux et celles que ça intéresse, ce texte sur les rapports homme-femme dans la conversation est assez intéressant. (et je dis bien "ceux et celles que ça intéresse" , anti-féministes de tous poils gardez vos commentaires pour vous merci :) )

Ca a fait écho à mon impression de répartition inégale du temps de parole, même dans des groupes où tout le monde a, a priori, la parole.


La répartition des têches entre les femmes et les hommes dans le travail de la conversation ,

par Corinne Monnet

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commentaires

N
Très chouette blog, très chouettes photos. Très chouette illustre aussi. C de toi? J'aime Bcp. Je recommande
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A
Quand on dit que les femmes parlent plus que les hommes, ce que je comprends c'est au sens individuel. Dans un groupe d'hommes, il n'y a pas beaucoup de discussion alors que dans un groupe de femmes il y en a. Il me semble que c'est cela que la croyance populaire veut dire.Ensuite, dans un couple "normal", il est évident que c'est l'homme qui parle plus puisque il a besoin de se sentir supérieur vis-à-vis de sa partenaire. D'ailleurs à ce niveau là, c'est un peu hypocrite d'utiliser le mot partenaire car n'atant pas sur un même pied d'égalité...
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A
Bonjour,Je suis féministe matérialiste et souhaite t'indiquer des références de féministes théoriciennes (non différencialistes, dites matérialistes car elles considèrent que la ségrégation homme/femme a pour cause et but l'oppression, l'exploitation économique et sexuelle des femmes) :<br /> Christine Delphy (sociologue au CNRS)  L'Ennemi Principal, Tome1 l'économie politique du patriarcat (elle analyse l'exploitation domestique des femmes, ce qui les constitue en groupe opprimé : classe, et racialisé : caste) Tome 2 penser le genre (elle développe le concept de genre, en disant que le genre précède le sexe, que le sexe appréhendé comme une donnée brut de l'expérience est en fait une construction par et pour l'oppression)<br /> Paola Tabet (ethnologue) "la construction sociale de l'inégalité des sexes" (elle développe l'idée que la division sexuelle du travail sépare moins les individus selon des tâches spécifiques que selon des moyens de production et des outils et des armes spécifiques, laissant aux femmes les moins productifs, ceux qui permettent le moins d'autonomie; elle décrit aussi la pratique généralisée de la "reproduction forcée" dans les patriarcats). "La grande arnaque" (elle décrit l'échange économico sexuel en quoi consiste la sexualité dans les pratiarcats, réduisant les femmes à des objets de circulation comme dirait Lévi Strauss).<br /> Colette Guillaumin (sociologue) "l'idéologie raciste", une excellente analyse de la réduction politique de certains groupe à une race (texte d'actualité malgré la date de sa publication car aujourd'hui tout un courant biologisant diffuse l'idée que les cerveaux entre homme et femme sont différents : pour critiquer définitivement ces thèses, cf Catherine Vidal (neuro biologiste) "Cerveau, sexe et pouvoir", il y a même des conférences d'elle sur le site de la cité des sciences) "Sexe, Race et pratique du pouvoir" un livre essentiel de la pensée féministe matérialiste<br /> Nicole Claude Mathieu (anthropologue) "L'anatomie politique" (ensemble d'articles qui analysent les patriarcats connus des anthropo, analyse des effets du patriarcats sur les opprimées et leur conscience...).<br /> Margareth Maruani (tu peux trouver un conférence filmée sur internet, sur le chômage, et son analyse sur l'invisibilité du sous emploi féminin, c'était à l'occasion d'un congrès Marx).<br /> Voilà, j'espère que ces lectures te seront aussi profitables et thérapeutiques qu'elles l'ont été pour moi,cordialementannie
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L
Merci beaucoup pour ces références.J'en connaissais certaines "Cerveau, sexe et pouvoir" de Catherine Vidal, notamment.
K
On pourrait juste reprocher à cette argumentation de Corinne Monnet de manquer un peu d'étayages concrets, de chiffres, et d'exemples "parlants" (si j'ose dire), au nom d'un style qui se veut épuré, ce qui lui donne l'aspect d'un discours politique, et pas assez "scientifique".  Moi qui suis réputée "bavarde", je suis assez (agréablement) surprise des résultats des différentes études citées. En fait, je m'aperçois que ce qui est considéré chez moi comme du "bavardage" par le sexe opposé inclut aussi bien des remarques anodines ou des questions empathiques posées à l'interlocuteur (je lui demande des nouvelles de tel ou tel projet dont il m'avait parlé antérieurement, par ex.), ou des réflexions argumentées nettement plus poussées dans des domaines divers (histoire, sociologie, chimie, etc.). Je n'ai pas forcément souvenir d'interruptions permettant de passer de la philo à la physique quantique, cependant, les interventions verbales sur le mode passif-agressif, comme un "tu parles trop" dans un soupir qui me désigne comme la fille "pas cool" par rapport au mec "cool", ou interventions par contact physique (ton compagnon t'enlace par ex.), sont propres à interrompre la locutrice dans sa lancée, laissant ainsi à l'interlocuteur la possibilité d'arriver à ses fins : aborder ses sujets de conversation à lui, regarder la télé, manger en silence, copuler, etc., laissant ladite locutrice silencieusement frustrée d'une part pour ne pas avoir pu aller au bout de son argumentation, et d'autre part en sentant que sa conversation a été anéantie et rabaissée avec la même vigueur qu'elle ait parlé "chiffons" ou "fléau de la prostitution au Guatemala"...
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V
Bien sympa ton site ! ! continue !<br /> Et viens faire un tour sur le notre (pas le même genre mais cool aussi...)<br /> http://leszerossontcreves.over-blog.com/
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