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Soutien

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Comme une machine qui consommerait un maximum de pétrole uniquement pour entretenir sa surchauffe, l'intello du dessous consomme un maximum de facultés intellectuelles pour entretenir sa capacité à surmener son cerveau... en pure perte. Un pur produit de la société de surinformation dans laquelle on patauge...

Aujourd'hui j'ai décidé que tout ça allait sortir, et que je ferais connaître à  d'autres cerveaux surmenés et improductifs le chaos de mes pensées. Ca me fend un peu le coeur d'ajouter au flot d'informations inutiles qui circulent sur le net, mais il paraît qu'un être humain doit s'exprimer pour vivre, il paraît qu'il faut partager ses pensées pour qu'elles ne restent pas vaines. Alors bien sûr, cette décision tiendra jusqu'à ce que la somme d'informations que j'ingurgite chaque jour ne submerge la ressource mémoire où est née l'idée de ce blog, mais ne désespérons pas. Peut-être que le Bouddha qui veilla sur mon berceau me donnera la faculté d'entretenir mon jardin...

 

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30 janvier 2009 5 30 /01 /janvier /2009 14:55
Me revoilà sur mon blog abandonné, d'ailleurs assez surprise qu'il ne soit pas plus abandonné que ça.
C'est drôle que mon blog communique même quand moi je ne communique plus, que des gens me lisent à des moments où j'ai complètement oublié que j'avais écrit un jour.

Est-ce que je dois donner des nouvelles? Dire où j'étais passée pendant tout ce temps? Reprendre mon verbiage comme si de rien n'était?

J'ai reçu un mail d'un étudiant qui me demandait mon avis sur le sujet de son travail, la dictature est-elle une solution à la crise? ... Ah , si je savais quoi dire...

Du côté de Génération Précaire, on ne sait plus s'il faut mourir ou rester, partagés entre ceux qui sont passés à autre chose, à d'autres combats ou à une vie moins projetée vers les autres, et ceux qui ne veulent pas que ça s'arrête, qui ont encore envie de porter la voix des stagiaires, de répondre aux interrogations et interpellations que ce sujet continue de susciter, et encore et toujours de se battre pour que les stages soit régulés et ne soient plus un outil de dumping social, le ver qui fragilise le code du travail de l'intérieur. Ceux qui nous ont rejoint plus récemment aussi, et qui ne comprendraient pas qu'on les laisse tomber.

Mais que reste-t-il du code du Travail? Ce que je vois dans ma vie de salarié n'est pas reluisant. Tout est souterrain, les menaces ne s'expriment pas, les revendications non plus. Dans mon équipe, le mouvement social n'a été abordé que sur le thème de la gêne dans les transports. "Vas-tu prendre un RTT? Vas-tu essayer de venir quand même? Il paraît que les métros circuleront relativement bien." C'est à peu près tout ce qu'on entendait sur le mouvement social du 29 janvier.

Il faut dire que je suis sans doute dans la branche la moins syndiquée de l'économie, et dans une entreprise où le conformisme semble être un critère de sélection, mais quelle tristesse!

Moi, je me traînais une crève qui ne guérissait pas depuis quinze jours, figurez vous que je n'avais pas demandé plus d'un jour d'arrêt à mon médecin. Alors mon moyen de faire grève, ça a été de retourner voir mon médecin, et de prendre le repos dont j'avais besoin.

Mon ami avait demandé à son délégué syndical comment se porter gréviste, il l'a encouragé à quitter son poste pour la manif et à rattraper ses heures plus tard puisqu'il est cadre.

On dirait que la contrainte économique est si forte que tout doit plier sous son poids. Les idéaux, les hommes, tout...

Le problème n'est plus de faire vivre des hommes et des femmes, mais de faire vivre l'"Economie".

Ca me rappelle un sujet à la radio, à propos du frelon asiatique qui met les abeilles françaises en difficulté depuis quelques années. C'était un drame pour l'activité des apiculteurs, mais nulle mention du bouleversement de l'écosystème.  Le fait qu'il attaque les fruits posait problème non parce qu'ils devenaient  immangeables,  mais invendables. La chose est tellement entendue que je me suis sentie comme une extra terrestre  à trouver que ce traitement de l'info était étrange.

Même le traitement de la manif d'hier finit par se résumer par "du fric pour remplir les caddies". Alors que la négation de l'humain devant l'économique est d'après moi bien plus parlant, qu'il s'agisse de l'école, de l'hopital, de la bourse ou de l'industrie...
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commentaires

Z
J'avais découvert ton blog lors de ta période "creuse" (via l'article de Mona Chollet). Je suis contente de voir que tu reprends la plume.
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L
<br /> Merci zelda!<br /> <br /> <br />